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Pour moi, l’allaitement ce serait 6 mois, car c’était la durée recommandée dans ma tête. Au final, j »ai repoussé à 1 an, âge symbolique pour moi du passage de nourrisson à garçon.

Bébé Geek a 1 an et 1 mois, il est malade (rhino-pharyngite + conjonctivite). Je suis tellement malade que je suis arrêtée (crevée + rhino). Bébé ne dort que peu, réveillé par la fièvre ou le nez bouché…
Je tente le sein pour qu’il se rendorme bien (après 3 réveils toutes les 30min), car je ne sais rien faire d’autre, et je n’ai pas la force de résister à cette facilité.

Aujourd’hui dimanche, lendemain de fête (anniversaire de Papa Geek), je souhaite plus que tout faire la sieste. Papa Geek me promet de tout ranger si je fais dormir Bébé Geek.
Pour une sieste, je le remets au sein. Il tète 30 min, dont seulement 5 à boire du lait. Victoire ! Il dort tranquille (en toussant et reniflant, quand même) durant 2h30 !
J’ai eu ma sieste aussi, du coup.

A chaque tétée, je me dis : « c’est la dernière, je n’ai plus le courage de donner le sein. » Mais pour endormir et rassurer mon petit, quelle solution ?

L allaitement et nous c était l histoire d une bataille, d une volonté de réussir pour offrir ce que je pensais le mieux pour ma fille.

J ai douté, j ai eu peur mais à force de conseils j ai persévéré et nous avons continué.

Je fantasmais une fin d allaitement décidée par ma Crapule, un rêve.

Je rêvais aussi que la fin soit décidée avant qu elle marche car je ne me voyais pas allaiter une petite fille.

Le moment est venu, un peu forcé par un manque de lait, le début des biberons de complément.

Je voyais mon bébé satisfait en buvant son lait toute seule, une fierté pour moi qu elle tienne son biberon et qu elle soit autonome.

Le matin elle n avait plus envie du câlin au sein, la faim était plus présente, elle avait besoin d un petit déjeuner plus rapide.

Deux jours après son anniversaire nous étions dans la chambre et elle était au sein, je me disais que ce moment est vraiment un bonheur.

Je me disais qu on continuerait tant qu elle en aura envie, le câlin au coucher pour passer une bonne nuit.

Je ne savais pas que ce serait la dernière fois.

Je ne suis pas nostalgique, j ai adoré allaiter, les moments que je partageais avec mon bébé dans mes bras lors des tétées.

Maintenant nous partageons d autres moments d amour.

C est elle qui a pris la décision et ça c est ma plus belle récompense après 1 an d allaitement.

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Dernière tétée.

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J ai déjà parlé de notre allaitement, nos débuts un peu chaotiques, les moments de doutes, d apaisement …

Ma Crapule n a jamais été un bébé qui prend le sein pour du réconfort, elle tétait uniquement pour manger.

J ai souvent été envieuse en entendant parler mes copines de tétées de retrouvailles le soir quand on va chercher son bébé à la crèche ou chez l assistante maternelle.

Je n ai jamais connu ce genre de moments, j ai eu des bras tendus vers moi, des petits cris d impatience qui me font toujours énormément plaisir.

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Depuis la pleine diversification nous étions passées à deux tétées quotidiennes, matin et soir.

Des moments que j affectionne toujours mais qui ne suffisent plus à la nourrir suffisamment.

Je me suis aperçue que je n ai plus mal au ventre en lui faisant un biberon, ce n est plus comme au début ou j avais l impression de faillir.

Ce soir ma Crapule n a pas voulu manger et sans me poser de questions j ai préparé un biberon, elle l a bu volontiers en s endormant sur sa chaise.

C est au moment de la coucher que je me suis posée la question, n est il pas temps d arrêter ?

Elle ne réclame pas le sein, n en a plus besoin pour s endormir, approche de sa première bougie.

C est ambigu quand même car j aime allaiter, mais au final est ce que je continuerais pour me faire plaisir ou pour son plaisir ?

Enceinte je m étais dit que j allaiterai maximum 3 mois et au fur et à mesure du temps je repoussais l échéance.

Nous en serons à une année lundi, c est un beau parcours qui me remplit de fierté et si ça devait s arrêter demain je ne regretterai rien.

La décision de ne plus lui proposer les tétées m appartient, je sais, mais en suis-je capable ?

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Je viens de lire un billet de La Mite Orange intitulée « La mère sacrificielle », et mon commentaire serait tellement long que je préfère répondre sur mon blog.

Je comprends les regroupements entre allaitantes et non-allaitantes (ou couches lavables, ou mères au foyer) : se trouver un point commun, ça rassure, ça permet de souder un groupe et d’avoir l’esprit de groupe, et de pouvoir échanger son vécu.

Pour le fait de se sacrifier en tant que mère, ce qui est le plus fou, c’est que rien ne prouve qu’on a raison, quoi que l’on fasse. Je veux dire que rien ne prouve que les enfants dont la mère a repris le travail à ses 2,5 mois se débrouille mieux/est plus autonome ; et à l’inverse, rien ne prouve que la mère qui est resté s’occuper de ses enfants (en congé parental) aura des enfants plus autonomes ou moins autonomes. Donc, quelles que soit les critiques que l’on reçoit, il vaut mieux faire selon sa personnalité et ses besoins en tant que femme.

J’ai, en plus, l’impression que les femmes sont assez spécialistes pour se mettre la pression (il faut réussir sa grossesse/son accouchement/son élevage), plus que les hommes, et ça c’est assez pénible. Du coup, comme elles seraient exigeantes envers elles-mêmes, les femmes seraient plus promptes à juger les autres.

 

Bon apparemment, c’est un vent qui souffle sur les « blogs de maman » puisque je lis aussi : http://lamamanduptitpois.wordpress.com/2011/10/14/gare-a-toi-mere-tu-devras-rentrer-dans-une-case/

Pour faire suite à mon article sur le sevrage remis à plus tard, une courte note pour dire que j’allaite encore.

Mon bébé prend le sein le matin au réveil, et il tète environ 30 minutes, avec un air ravi. Il prend aussi le sein le soir, pour s’endormir. Et si je ne suis pas ravie de l’endormir au sein, étant donné qu’il fait des nuits d’une traite de cette façon, je remets à plus tard le défi de l’endormir autrement, le temps de récupérer de 9 mois de nuits hachées, en fait.

Le reste du temps, Bébé Geek prend des yaourts ou de la préparation pour nourrisson (bio, certes, mais cela reste un substitut).

Et il faudra bien qu’il s’endorme sans le sein car le mardi soir, c’est mon soir en solo.

By Désiré François Laugée (1823-1896) peintre français

Je raconte ce moment, car très touchant pour moi.

Nous sommes arrivés, bébé geek était déjà endormi, mais il s’est réveillé quand nous nous sommes couchés sur la mezzanine au dessus de lui. Son père est allé le bercer, pour le rendormir, et au bout d’une heure, me l’a apporté n’en pouvant plus de bercer un bébé bien réveillé.

Mon fils a manifesté une grande joie de me revoir, et au bout de 10 minutes dans mes bras, a soulevé mon pyjama pour trouver le sein. Il a plongé sur le sein (j’étais sur le dos, allongée), et a tété goulûment.

Quand bébé geek a relevé la tête, il avait sur le visage un air de contentement extrême, un air qui pouvait signifier : « c’est trop bien le sein, c’est trop bon ce lait ». Et il nous a regardé tour à tour, sa mère, puis son père, puis sa mère, en souriant, avant de replonger sur le sein, en relevant la tête avec son air béat à plusieurs reprises.

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in Larvik Kirke - Lucas Cranach picture

Note : PCN = Préparation Commerciale pour Nourrisson

Innocemment, je me suis dit que j’allais sevrer mon bébé. Pourquoi ?

Au départ, il était prévu une semaine de séparation, (vacances de la nounou et garde par les grand-parents). Ce n’était pas raisonnable de fournir un stock de mon lait pour une semaine ; surtout que bébé geek est déjà en allaitement mixte (chez sa nounou il a de la PCN). Comme cette semaine de séparation était suivie de trois semaines de vacances pour nous, j’ai entretenu ma lactation, sans insister, en me disant « ce serait très cool que bébé geek reprenne le sein pour les vacances, c’est quand même moins contraignant. »
On partait en Corse, où tous les produits coûtent plus cher (coucou Lily), économiser sur le lait, ça me plaisait, emporter moins de bagages, ça me plaisait, ne pas avoir à préparer de biberons la nuit, ça me plaisait. Sans compter que nous étions disponibles pour bébé à temps plein, avec possibilité de baby-sitting grand-parental en journée (donc sieste) : l’idéal pour allaiter ) à 100%.

Quand nous sommes allés récupérer bébé, après 5 jours de séparation, nous étions très excités de le revoir, et un peu anxieux. Bébé faisait de longues nuits de sommeil (20h-7h), et se portait bien. Allait-il nous reconnaître ? Et reprendre le sein ?

Il a reconnu ses parents et surtout a repris le sein.

J’avais déjà dans ma tête le sevrage, puisque je l’avais envisagé pour cette semaine de séparation. Mais allaiter, c’est trop bien et pratique, donc j’étais ravie de continuer.

Deux semaines après nos vacances, je me faisais opérer — des dents. Une opération que j’attendais, qui aurait dû avoir lieu longtemps auparavant, sauf que j’étais enceinte, et l’intervention avait été annulée pour cette raison. Mon dentiste actuel m’avait prévenu qu’il y aurait l’anesthésie, puis le médicament anti-douleur, qui risquaient de n’être pas compatible avec l’allaitement, et qu’il valait mieux attendre le sevrage. La date était convenue ainsi, puisque je pensais sevrer bébé avant les vacances.

Du coup, pendant que je donnais le sein, en vacances, détendue, je me disais : « sevrer au retour des vacances en deux semaines, ça va le faire ». Quelle naïveté !

En rentrant de vacances, bébé geek ne faisait plus de longues nuits (les boules pour nous), allaiter était donc très confortable pour la nuit. C’était d’autant plus difficile que nous n’étions pas rôdés à préparer des biberons à l’avance, en tant que parents allaitants (pour moi, nous allaitons, je donne le sein). La veille de l’opération, j’ai juste expliqué à bébé que je ne pouvais pas lui donner le sein durant quelques jours, rapport aux médicaments qui n’étaient pas bons pour lui.

Péripétie attenante au récit : après une balade en sous-bois, j’ai découvert une tique sur moi. J’étais en pantalon-tee-shirt-basket-chaussettes pendant que mon fils crapahutait en body, j’ai donc imaginé le pire pour mon bébé que les moustiques dévorent déjà d’habitude.

Malaise car bébé dormait déjà. Le lendemain, en le préparant Papa Geek me demande de confirmer la présence de tiques sur l’aine et sur le bras droit.
On ôte les tiques (avec une pince tire-tic, voir www.tiques.fr pour les infos à jour). La tique peut transmettre la maladie de Lyme. Pour les enfants de moins de 2 ans, on peut avoir un traitement antibiotique préventif.

Le même jour que mon opération, Papa Geek emmenait bébé geek chez le médecin, rapport aux tiques potentiellement restantes et au traitement préventif.
Le traitement antibiotique de bébé contre une éventuelle infection des tiques est le même que le mien post-opération dentaire (Clamoxyl). Ce médicament n’est pas contre-indiqué à l’allaitement (source : CRAT) Et en plus, on en prend tous les deux. Quelle blague !

Suite à mon opération, je repense au sevrage. Pourquoi ?

Hé bien, un mélange entre « j’en ai assez fait », « il accepte le bib », « marre de me réveiller la nuit », etc.
Du coup, j’ai été sur un groupe d’allaitants militants demander des infos sur le sevrage induit par la mère. Les mères m’ont posé des questions sur ma situation pour en savoir plus et me donner leur opinion.
Leurs réponses m’ont fait retourner sur le site du CRAT, où après vérification, mes 3 petits jours de traitement d’un autre médicament ne m’empêchaient pas d’allaiter.

Les mères militantes ont conclu que :

  • je me posais des questions, c’est donc que je n’étais pas tant « au clair » que je le pensais avec le sevrage,
  • mes raisons pour sevrer étaient moisies,
  • j’étais possédée pour avoir mentionné la PCN comme ayant « sauvé ma famille » (mon job et mon couple, quand même…c’est une autre histoire, celle là),
  • je n’étais pas digne de faire partie de l’élite allaitante car j’ai passé mon bébé en mixte à la reprise du boulot,
  • je ne voulais pas le meilleur pour mon enfant, qu’on plaignait donc beaucoup,
  • il valait encore mieux avoir foiré son allaitement (à l’insu de son plein gré) et donner le biberon à contre-cœur, que de continuer à donner du vrai lait humain si on donnait en plus du faux lait de PCN (là je n’ai pas compris, je dois être trop peu émotive ou avoir surmonté mon incapacité à allaiter à 100% en travaillant).

Au mileu de ces déchaînements hormonaux et de ces jugements à l’emporte-pièce par des mères fatiguées et consacrées à élever la future élite, j’ai eu des conseils judicieux et des remarques intéressantes.

Si vous avez lu jusque là, voilà mes idées sur l’allaitement et le sevrage : ce qui me préoccupe, c’est le co-allaitement (allaiter deux enfants d’âges différents en même temps) car je ne m’en sens pas capable. Et ce qui me fait peur, c’est d’allaiter enceinte, car je me souviens de la fatigue des premiers mois.

Une remarque qui m’a été faite a été que souvent la grossesse, modifiant le lait, amenait au sevrage du bébé tétant encore. Il fallait qu’il soit motivé pour prendre encore le sein (on parle de bébé geek qui a repris le sein après une semaine de séparation : un tétouilleur de compétition !). Autre remarque, l’allaitement mixte ne durait pas après les 1 an du bébé, le plus souvent, bébé était passé au biberon de lait de vache directement (+ économique que la PCN, et + dans la norme culturelle française). Donc l’allaitement mixte entravait les « risques » de co-allaitement.

Ma position actuelle est donc de ne pas sevrer et de voir comment se passe la suite…car j’aime allaiter, et je n’ai pas envie d’arrêter. Et depuis que j’ai pris cette décision, mon bébé se met à faire des nuits un peu plus longues. Peut-être parce que je suis plus sereine ?

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… Parce que je donne parfois des petits pots industriels à ma fille.

… Parce que j ai pensé plusieurs fois abandonner l allaitement.

… Parce que je n attendrai pas le sevrage naturel.

… Parce que je n utilise pas de couches lavables.

… Parce que je n achète pas que des produits bio.

… Parce que ma maison n est pas toujours ultra propre.

… Parce que je laisse parfois ma fille chouiner.

… Parce que je la mets des fois devant la télévision pour gagner un quart d heure de tranquillité.

… Parce qu elle passe beaucoup de temps en prison dans le parc.

… Parce que je laisse les chattes lui lécher le crâne et les pieds.

… Parce que l emmener chez l assistante maternelle sera aussi un soulagement.

… Parce que je préfère parfois dormir que m en occuper.

Je ne suis pas une Sainte mais je le vis plutôt bien.

Edit : Allez lire l excellent billet de la Mère Cane qui traite le même sujet différemment.

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